Avec un score de 0,361, dans le classement de la qualité internet basé sur l’Indice de qualité de vie numérique (DQL) 2024, établi par l’agence Surfshark l'île Maurice devance ses concurrents continentaux dans un classement qui met en lumière les disparités persistantes du développement numérique en Afrique. La Côte d'Ivoire, qui se hisse à la deuxième place, illustre la montée en puissance des nations d'Afrique de l'Ouest dans ce domaine stratégique.
Le rapport, qui analyse 121 pays à travers le monde, souligne particulièrement les investissements massifs réalisés par Maurice dans ses infrastructures numériques. "Cette première place n'est pas le fruit du hasard", confie un expert en transformation digitale. "Maurice a su créer un écosystème favorable au développement des technologies, notamment grâce à une politique fiscale attractive pour les entreprises du secteur."
L'Égypte complète le podium, suivie de l'Algérie et de l'Afrique du Sud, trois pays qui disposent d'atouts considérables en matière de ressources technologiques. Le Maroc, pourtant pionnier dans certains domaines du numérique, ne figure qu'en neuvième position.
Si ces résultats témoignent d'une dynamique positive sur le continent, ils mettent également en exergue le retard de l'Afrique par rapport aux standards internationaux. Les pays européens continuent de dominer le classement mondial, bénéficiant d'infrastructures plus développées et d'un accès plus large aux services en ligne.
L'indice 2024, qui évalue cinq critères fondamentaux - accessibilité, qualité d'Internet, infrastructure numérique, cybersécurité et services gouvernementaux en ligne - révèle ainsi les défis qui attendent encore les nations africaines dans leur quête de souveraineté numérique.