Talents Mauriciens / Linsley Medor, Hotel Manager, Putahracsa Hua Hine en Thaïlande

 Pourquoi avoir choisi le tourisme ?
J’ai choisi le métier parce que j'ai une passion pour le voyage et découvrir de nouvelles cultures.


En quoi consiste votre métier ?
Mon métier consiste à répondre aux questions, aider à résoudre des problèmes, assister dans la créativité, la traduction et le multilinguisme et la personnalisation des interactions. Je gère une équipe de 140 personnes et je donne des idées au propriétaire de l'hôtel pour faire des revenus.



Quelle formation avez-vous suivie ?
Je n'ai pas suivi de formation hôtelière comme d'autres l'ont fait. J’ai juste saisi chaque occasion reçue et j'ai beaucoup appris avec le groupe One & Only et le groupe Constance. Et puis j’ai suivi une formation avec le groupe International Business Management Institute Berlin Germany.



Avec Sepp Blatter, l'ancien président de la FIFA

Quel a été votre parcours professionnel ?
J'ai commencé au bas de l'échelle comme valet de chambre avec le groupe Sun en 1999 Le St. Géran, après un an j'ai eu une offre d'emploi avec le groupe Constance aux Seychelles et c'est là que ma carrière a débuté. Après les Seychelles, j'ai eu d'autres offres à Dubai, aux Maldives, à Phuket, et en ce moment je suis sur Hua Hin en Thaïlande comme Directeur d'hôtel.



Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l'exercice de votre métier ? 

Au début c'était dur parce que l'hôtellerie est un métier qui demande beaucoup de sacrifices, surtout pendant la saison festive, pas de famille, pas de vacances. Des fois il y a des difficultés culturelles. Mais une fois qu'on s’applique, on se donne à 200% pour atteindre notre objectif.


Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui voudrait embrasser une carrière dans votre spécialité ?
Un seul conseil que je peux donner aux autres, c’est de ne pas écouter ceux qui vont vous décourager en disant vous ne serez rien dans la vie. Mais il faut croire en vous-même.


Pourquoi avoir choisi de vous expatrier ?
Après la premiére année aux Seychelles, j’ai vu la facilité qu'on a en tant qu'expatrié. Du coup j'ai essayé de retourner à Île Maurice pour avoir les mêmes avantages mais malheureusement l’île Maurice accueille mieux les européens comme No.1 ou 2. Du coup, j’ai plus d’avantages comme expatrié et j’ai donc préféré m'installer à l'extérieur.



Avec le champion de tennis, Novad Djokovic et sa femme

Est-il facile de vivre et de travailler à l’étranger ? Comment s’est passée votre adaptation à un nouvel environnement culturel et au style comportemental de votre pays d’accueil ?
Chaque pays est différent, surtout la culture et le langage mais une fois qu'on a fait l'effort pour s'adapter, ça se passe très bien. En tant qu'expatrié, les locaux aiment bien apprendre de nous, du coup ça devient facile de s'adapter aux cultures.



Quel est le sacrifice le plus important que vous avez dû faire pour vivre votre métier à l’étranger ? 

La première c’est ma famille et surtout pendant la période festive, je ne suis jamais en vacances.

Pourquoi est-ce que le savoir-faire mauricien s’exporte aussi bien ?
En tant que Mauricien, nous avons le savoir-faire, surtout on est bilingue, courtois, souriant, on a ça dans nos gênes. C'est un plus pour nous en tant que mauricien.



Reviendrez-vous partager votre expérience au pays ?
Avec plaisir si on nous accorde le bénéfice qu'on mérite et surtout avec d’aussi belles expériences internationales. C'est sûr que d'autres Mauriciens bénéficieront de ces expériences.


Quelle a été votre plus grande satisfaction professionnelle ?
C’est d'avoir travaillé avec des célébrités qu'on a l'habitude de voir à la télé. Surtout qu'on a bossé pour satisfaire les clients et la famille. Le contentement du client est quelque chose qu'on ne peut expliquer.



Avec l'ancien joueur de Liverpool Thiago Alcantara

Quel regard portez-vous sur l’industrie touristique mauricienne ?
Pour être franc, on a beaucoup de potentiel et de talent caché, mais le problème est que le gouvernement ne met pas assez de facilité pour que, les jeunes surtout, puissent apprendre et se développer dans l'industrie du tourisme à l'île Maurice.



Si vous deviez choisir un slogan pour l’île Maurice ?
Maurice: L'évasion parfaite entre mer et montagne.



Une bonne idée que l’on pourrait appliquer au monde du travail mauricien que vous avez retenue lors de votre expatriation ?
Que chaque problème a dix solutions, il faut choisir la bonne et être positif.



Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui est intéressé par les métiers du tourisme ?
Il faut être mentalement fort et, restez fixé sur votre but.



Quel est votre but professionnel ultime ?
C’est de donner des formations de qualité à des jeunes pour être des pionniers dans l'industrie du tourisme et d’avoir mon propre hôtel un jour.



Qu’est-ce qui vous manque le plus de l’île Maurice ?
La nourriture de maman.



Auriez-vous pu atteindre votre plein potentiel si vous étiez resté à Maurice ?
Malheureusement non, Il faut avoir du backing à l'île Maurice.



Quel est le mot ou la phrase mauricienne qui vous fait garder le moral ?
Mange ar Li .