Après avoir pris en compte une estimation provisoire de Rs 764 millions comme recouvrement d’assurance pour les coûts liés aux dégâts et à l’interruption des activités causée par la fermeture de LUX* Belle Mare, l’EBITDA pour le troisième trimestre de l’année financière s’élève à Rs 1,48 milliards. Quant au chiffre d’affaires de Lux Island Resorts pour les neufs mois se terminant au 31 mars 2023, il a atteint Rs 6,1 milliards grâce à une hausse de 35 %. Les profits attribuables au groupe pour le trimestre et la période de neuf mois se terminant au 31 mars 2023 se comptabilisent à hauteur de Rs 1,02 milliards, contre Rs 276 millions et Rs 376 millions respectivement engrangés à la même période l’an dernier.
Pour les neufs mois précédant le 31 mars 2023, 926 000 touristes ont foulé le sol mauricien pour un taux de reprise de 84 % par rapport à 2019. Les hôtels qui ont été opérationnels durant ce troisième trimestre ont connu un pic de 20 % pour atteindre un taux d’occupation de 81 % en comparaison avec la même période de l’année dernière.
Ainsi, le RevPAR (Room revenue per available room) a effectué un bond significatif de 65 %. Avec un meilleur taux d’occupation à 78 %, LUX* Saint Gilles à la Réunion a également amélioré son RevPAR de 8 % tandis que celui de LUX* South Ari Atoll aux Maldives affiche un taux d’occupation de 84 % pour une progression de 18 % dans son RevPAR.
Commentant la situation financière saine du Groupe Lux Island Resorts malgré l’impact de la fermeture de LUX* Belle Mare, Desiré Elliah souligne que « nous avons pu financer la reconstruction de LUX* Belle Mare de nos propres fonds avec un gearing d’endettement sur capitaux propres de 34 % pour une dette nette de Rs 3,8 milliards ».
Si la réouverture de LUX* Belle Mare est programmée pour la haute saison touristique, le CEO de Lux Island Resorts révèle que « les réservations pour le dernier trimestre se terminant au 30 juin 2023 s’annoncent très prometteuses. Si cette tendance se poursuit, nous devrions obtenir une bonne performance financière malgré les inquiétudes soulevées par les taux d’intérêts, les pressions inflationnistes et la guerre en Ukraine ».